Le projet MUGALUR est porté par le Conseil de Développement du PaysBasque (CDPB) en partenariat avec l’association Cederna- Garalur et l’Universidad del País Vasco-Euskal Herriko Unibertsitatea(UPV-EHU). Pour l’année 2023-2024 il a bénéficié de fonds de l’appel àprojets « Citoyenneté eurorégionale » de l’eurorégion NAEN. En2024-2025, le même appel à projet financera le deuxième volet de MUGALUR.
A l’origine du projet, il y a une réflexion du Conseil de Développement qui, dans son projet de territoire inscrit le « transfrontalier » comme un axe transversal de son travail. De plus, en échangeant avec les habitant·es d’un côté et de l’autre de la frontière franco-espagnole au cœur du Pays Basque, la majorité rend compte d’un paradoxe : depuis que les frontières européennes n’ont plus de contrôle systématique dans le cadre de l’entrée en vigueur de l’espace Schengen, il y a un sentiment partagé d’une diminution de relations transfrontalières. Comment expliquer cela ? Que veut dire exactement « faire du transfrontalier » aujourd’hui et pourquoi est-il souhaitable de le développer ? S’agit-il du même vécu « transfrontalier » à Txingudi et en vallée d’Aezkoa ou à Sainte-Engrâce ? En réalité, il est clair que la présence d’une frontière étatique moderne, autrement dit une ligne-frontière fixe et immuable, a des influences très diverses selon les personnes. Notamment, leurs capacités linguistiques, leur histoire personnelle ou familiale entre autres, peuvent entrer en jeu au moment de représenter les espaces de vie. Le projet MUGALUR est né pour créer des espaces de dialogue où des réflexions sur ces questionnements et ces constats sont rendues possibles.
Son objectif est de questionner le concept de frontière en rassemblant, habitant·es des espaces frontaliers, artistes, chercheur·euses et technicien·nes de structures. En s’appuyant sur des supports et des moyens divers, le projet souhaite mettre en avant la diversité des vécus de la réalité de la frontière sur un territoire. Que signifie habiter un espace frontalier en zone Schengen au XXIème siècle ? Quels sont les discours et les pratiques divers et variés des usagers et usagères de ces espaces ? Comment en rendre compte ?
A l’aide d’éléments comme des ateliers participatifs, des créations artistiques, des articles scientifiques, des créations audiovisuelles, des manifestations scientifiques, des photographies, une carte artistique et subjective… le cœur du projet consiste à rassembler des personnes d’horizons divers. Les supports créés sont réutilisés afin de poser de nouvelles questions, mener de nouvelles réflexions, récolter de nouveaux témoignages dans une dynamique incessante.
Plus d’informations sur les actions menées et futures du projet prochainement…
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